Programmation du 30 novembre
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Journée présentée par Claudy VOUHÉ, formatrice et experte des enjeux de genre.
10h00 - 10h45
10h45 - 11h00
Christelle WIEDER, adjointe à la Maire de Strasbourg en charge des droits des femmes.
Traduction en français (FR), en anglais (EN) et en langue des signes française (LSF) et diffusé, avec un sous-titrage, sur écran dans la salle et en streaming.
11h00 - 12h30
Animée par Victoire TUAILLON, journaliste et militante.
En France comme en Europe, les courants d'extrême droite connaissent une montée en puissance. Ces idéologies mettent en péril les droits des femmes. Dès lors, comment organiser une résistance unie, féministe et sorore afin de préserver les droits des femmes d’aujourd’hui et de demain en Europe ?
- Sonia BARNAT, membre du Front de mères.
- Lucie DANIEL, responsable de plaidoyer et d’études EQUIPOP.
- Caroline DE HAAS, militante et Fondatrice d’EGAE.
- Rokhaya DIALLO, journaliste et militante.
- Sarah DUROCHER, présidente du Planning Familial.
- Mine GÜNBAY, directrice de la Fédération nationale de Solidarité Femmes.
- Kaoutar HARCHI, sociologue.
- Sandra LHOTE-FERNANDES, responsable Plaidoyer OXFAM.
- Clémence PAJOT, directrice FNCIDFF.
Juliette ROUSSEAU, autrice et militante.
Charlotte PUISEUX, docteure en philosophie et militante.
11h30 - 12h30
Dans le cadre du projet cours Oasis, les cours d’école de Strasbourg se transforment pour devenir des espaces végétalisés plus frais et agréables à vivre. Ces nouveaux espaces, en permettant de nouveaux jeux et usages, constituent un terrain d’expérimentation pour l’égalité filles-garçons. Comment les cours ont-elles été réfléchies pour favoriser un partage plus égalitaire de l’espace ? Quelles évaluations des dispositifs peut-on faire ?
- Elena SUZAT, directrice des territoires et pilote du groupe de travail Genre & Ville à la Ville de Strasbourg.
- Jean-Charles GUIMARD, chargé de mission Cours OASIS à la Ville de Strasbourg.
Stand Up est un programme international de formations lancé par la Fondation des Femmes, L’Oréal Paris et l’ONG Right to Be pour sensibiliser et former le plus grand nombre à intervenir en toute sécurité lorsqu’elle ou il est victime ou témoin de harcèlement sexuel dans les lieux publics. Apprendre à réagir face au harcèlement sexuel dans les lieux publics, c’est ce que propose cette formation qui s’adresse à tous et toutes.
La Fondation des Femmes
Animée par Esther SARAZIN, Anouk SEVENO, Lya ROISIN-PILLOT et Zoé VANNARATH, étudiant·es du Centre Universitaire d’Enseignement du Journalisme (CUEJ).
Près de 50 % des féminicides ont lieu en milieu rural alors qu’un tiers des Françaises vivent dans ces territoires. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette inégalité : une précarité accrue, un isolement géographique et social ainsi que des violences conjugales et sexuelles moins détectables.
Comment prévenir les violences et accompagner au mieux les femmes en zones rurales ? Comment les informer sur leurs droits, mais aussi briser l’isolement ?
- Maryse DEGARDIN, et Inès DE RANCOURT, référentes genre du Réseau CIVAM.
- Halima MENECEUR, CIDFF 67.
- Gwénola SUEUR, doctorante en sociologie.
12h00 - 13H00
Le collectif « Notre corps, nous-mêmes » s’est formé en 2016 dans le but de réactualiser le livre du même nom paru en 1973. Ce texte s’écrit à la première personne du pluriel, il affirme « nous les femmes », révélateur de l’actuel renouveau du féminisme autour de la question du corps.
Au programme : lectures, échanges et mise en lumière de cet ouvrage unique et majeur de santé féministe.
- Naïké DESQUESNES, journaliste, co-autrice du livre.
- Nathy FOFANA, spécialiste de la communication et des médias internationaux.
13h30 - 14h30
Le harcèlement sexuel au travail est souvent passé sous silence, peu dénoncé et encore moins pris en compte. Cette histoire particulière balaie les statistiques : Elsa viendra nous raconter son parcours.
- Elsa MONJANEL
Le droit des femmes à disposer de leur corps est l’une des cibles principales des mouvements anti-genre et conservateurs. Afin de faire entendre la voix des femmes, une initiative Citoyenne Européenne, "Ma voix, mon choix," a vu le jour au printemps 2024.
Portée par des féministes et des organisations de tous horizons, cette ICE exige que l’UE fasse tout ce qui est en son pouvoir pour garantir un avortement sûr et accessible à toutes.
Comment cet outil de démocratie directe permettra d’assurer l’accès à l’avortement pour toutes en Europe ? Que nous apprend cette campagne sur les dynamiques de mobilisations féministes au niveau européen ?
Mathilde VIOT, porte-parole de la campagne Mon corps, mon choix.
Animée par Sarah BENICHOU, journaliste de La Déferlante.
L'intersectionnalité, de quoi parle-t-on ?
Concept universitaire et militant pensé par les minorités et femmes racisées, il permet de comprendre les différentes formes d'inégalités vécues par des groupes minorisés et ses enchevêtrements avec le patriarcat. Que signifie analyser les violences faites aux femmes avec une approche intersectionnelle ? Comment ce concept influence les mouvements féministes, leurs pratiques et leurs revendications ?
- Rokhaya DIALLO, journaliste et militante.
- Kaoutar HARCHI, sociologue.
- Maud ROYER, autrice et présidente de l'association féministe Toutes des Femmes.
Animée par Pauline BRAUNSTEIN, Stéphanie GACIBEH, Pauline MOYER, Lucie PORQUET, étudiant·es du Centre Universitaire d’Enseignement du Journalisme (CUEJ).
Le principe de la « Clause de l’européenne la plus favorisée » a été initiée par l’association « Choisir la cause des femmes », sur une idée de Gisèle HALIMI. Il consiste, après une analyse comparée, à appliquer à toutes et tous les citoyen·nes européen·nes, un ensemble législatif fondé sur les lois les plus favorables aux femmes en Europe.
Quelles sont les législations les plus progressistes en matière de lutte contre les violences patriarcales ? Quels en sont les ressorts ? Comment ont-elles été impulsées politiquement ? Quelles en sont les retombées ?
- Ana CUESTA et Violaine LUCAS, juristes et portes-parole de Choisir la cause des femmes
Lorsqu’on nous confie un récit de violences, il est parfois difficile de savoir comment écouter et réagir. Avec cet atelier, il est proposé de partager des clefs de compréhension pour que chacun et chacune puisse écouter et orienter au mieux les femmes victimes de violences.
- Solidarité Femmes 67
La Convention d'Istanbul, qui fête cette année ses 10 ans, reste un texte fondamental pour lutter contre les violences faites aux femmes en Europe. Que stipule-t-elle concrètement ? Comment est-elle appliquée et respectée à travers le continent ?
Françoise KEMPF et Johanna NELLES, représentantes du Secrétariat du mécanisme de suivi de la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique.
Animée par Christelle WIEDER
La presse et les journalistes qui enquêtent et publient sur les violences sexistes et sexuelles permettent d' informer, de sensibiliser et de mobiliser l’opinion publique. Ils et elles contribuent ainsi à la prise de conscience collective de l’ampleur de ces violences. À titre d'exemple, l'écho médiatique mondial accordé à l'affaire des viols de Mazan remet en question la culture du viol encore prégnante dans nos sociétés.
Ces journaux et revues prennent des risques, se mobilisent et renforcent le combat contre les violences machistes.
Les rédacteurs et rédactrices de trois media aux lignes éditoriales différentes échangeront sur le rôle des médias pour faire avancer la lutte contre les violences.
- Pierre FRANCE, rue 89 Strasbourg,
- Marion PILLAS, La Déferlante,
- Frédéric VEZARD, DNA et l’Alsace.
14h00 - 15h30
Animée par Marie KIRSCHEN, journaliste.
La culture du viol imprègne tous les aspects de notre société, des films que nous consommons aux décisions rendues par les tribunaux. Que désigne exactement ce concept et en quoi est-il essentiel pour mieux comprendre, analyser et combattre les violences faites aux femmes ?
En réponse à cette culture du viol, imaginons des possibles : à quoi ressemblerait une société féministe dans laquelle nos relations seraient construites sur la base d'un consentement joyeux et enthousiaste ?
- Iris BREY, journaliste et autrice.
- Axelle JAH NJIKÉ, autrice, féministe et podcasteuse.
- Catherine LE MAGUERESSE, juriste et doctoresse en droit.
- Valérie REY-ROBERT, essayiste féministe.
15h00 - 16h00
En partant d’une cartographie mentale du sexisme – misogynie, homophobie, transphobie – dans nos espaces quotidiens, cet atelier propose un temps d’échange pour apprendre à identifier les situations de violences. Comment trouver des stratégies d’autodéfense contre les agressions au travail, en famille, dans la rue ? Comment prendre soin de soi dans cette société inégalitaire ? Cet atelier est proposé en mixité choisie pour les personnes victimes de sexisme ou de queerphobie.
- Gaell’ HARNISCH, animatrice en autodéfense verbale et émotionnelle
Princesse ou pompier, aventurière ou pirate ? Comment la littérature jeunesse, de sa conception à sa réception, considère le lectorat féminin ? Quels livres propose-t-on aux enfants et avec quelles conséquences sur leur compréhension des rapports filles-garçons ? Avec cet atelier, découvrez une analyse engagée et déterminée pour comprendre, écrire, dessiner, lire et faire lire une littérature féministe pour tous et toutes !
- Pénélope BAGIEU, illustratrice et autrice.
- Sarah GHELAM, directrice de collection J’aimerais t’y voir, aux éditions On ne compte pas pour du beurre.
Cet atelier de dialogue et d’entraide sur l'autodéfense économique invite les participantes à explorer leur rapport à l'argent, identifier les biais sexistes qui influencent leur autonomie financière et partager des réflexions pour bâtir une résilience économique. L’animatrice propose un espace d’échanges authentique pour questionner, dialoguer et construire ensemble un soutien collectif autour de l’autonomie financière.
Louise LEPETIT, fondatrice de La Cité des Lionnes.
En mixité choisie sans hommes cis genre.
Traduction en Langue des signes française (LSF).
La place des hommes dans les mouvements féministes est un sujet épineux, générateur de nombreux débats. Que l’on soit un homme en questionnement ou une femme qui cherche à comprendre comment ceux-ci peuvent s’engager, cet atelier explorera le rôle des hommes en tant qu'alliés du féminisme.
- Francis DUPUIS-DÉRI, chercheur franco-canadien auteur de Les hommes et le féminisme
Animée par Zoé FRASLIN, Éva LELIÈVRE et Émilien MARTIN, étudiant·es du Centre Universitaire d’Enseignement du Journalisme (CUEJ).
Alors qu’en France le droit à l’IVG est inscrit depuis peu dans la Constitution, ailleurs en Europe et dans le monde des politiques conservatrices et des mouvements anti-choix en limitent ou en interdisent l’accès.
Défenseures des droits et militantes féministes européennes témoigneront et porteront une réflexion commune sur ce droit fondamental au cœur des luttes féministes pour l'émancipation des femmes.
- Alice ACKERMANN, conseillère en communication, International Planned Parenthood Federation (IPPF),
- Eleonora CIRANT, journaliste et militante,
- Agnieska KAWCZAK, association de défense de la démocratie en Pologne (ADDP).
Les phénomènes des cyberviolences touchent principalement les femmes et les minorités ainsi que les personnes les plus vulnérables, notamment les plus jeunes. La toile numérique et ses espaces de domination concernent l’ensemble de la société. Quels sont les effets collectifs et politiques de ces violences ? Quelles conséquences très concrètes ont-elles sur la présence des femmes dans les espaces publics, politiques ou encore médiatiques ? De quelle manière les cyberviolences participent à amplifier les discours misogynes et sexistes ?
- Mathilde SALIOU, journaliste spécialisée dans le numérique
15h00 - 16h30
Cet atelier allie poésie et écriture de soi autour de la réalisation de fanzines personnels et/ou collectifs. L’occasion de découvrir les thèmes de prédilection de l’autrice : les luttes féministes et LGBTQIA+, l’amour et l’amitié, la quête de son identité…
- Lucile DE PESLOUAN, poétesse et autrice féministe
16h30 - 18h00
Animé par Aline AFANOUKOÉ
ARTE vous donne rendez-vous à partir de 16h30 dans l’auditorium Schweitzer du PMC, pour participer à son célèbre Karaoké, orchestré par l’explosive Aline AFANOUKOÉ, accompagnée de DJ Da Vince.
Venez toutes et tous chanter et danser sur les plus grands standards de la chanson française, de la pop internationale, du rap, sans oublier quelques grands airs d’opéra, captés par les équipes d’ARTE Concert sur les plus grandes scènes européennes. C’est plus précisément une playlist féminine et féministe qui sera proposée !
La chorale strasbourgeoise PELICANTO interprètera quelques chansons en introduction et clôture et accompagnera le public.
Spectacles jeune public
Compagnie Toc-Toc
Au milieu de la scène danse un jeune couple, garçon et fille, chacun les yeux pleins d’amour se perdant dans le regard de l’autre. Mais soudain, un acte non consenti va faire basculer leur harmonie : la fille souhaite embrasser le garçon sans lui demander. Un acte qui ne lui plaira pas et qui va forcer ces deux jeunes gens à se barricader dans leur château et se remémorer des instants de non-consentement partagés.
Durée du spectacle : 15 minutes + échange.
- Texte : Antoine KANY et Morgane ENDERLIN,
- Mise en scène : Antoine KANY et Morgane ENDERLIN,
- Regard extérieur : Clémentine PAPANDREA,
- Avec Antoine KANY et Morgane ENDERLIN.
Compagnie L'Onde
Dans son récit Deux ou trois choses dont je suis sûre, l’écrivaine Dorothy Allison raconte les blessures de l'enfance, les mythologies familiales, le transfuge de classe et l’identité lesbienne dans l’Amérique des années 50. Sur scène, trois comédiennes et une musicienne sont réunies pour transmettre la douceur et la brûlure de ce texte autofictionnel. L'occasion d'explorer comment le texte circule, d'où émerge la parole, comment elle se fait limpide et nécessaire : une parole collective, qui se reprend, se répond, trouve son écho dans la parole de l'autre. Pluridisciplinaire, sensible et engagé, ce spectacle mêle littérature, théâtre, musique, performance et pratique chorégraphique et martiale du karaté, comme outils de lutte et de réparation.
Durée du spectacle : 45 minutes.
- Texte Dorothy ALLISON [Éditions Cambourakis, 2021],
- Traduction : Noémie GRUNENWALD,
- Conception, mise en scène : Manon AYCOBERRY,
- Composition, musique au plateau : Agathe LAVAREL,
- Avec Chloé AUBERT, Camille FALBRIARD, Pasiphaé LE BRAS,
- Collaboration artistique et technique : Audran Morancé,
- Scénographie : Camille SOYAUX,
- Lumières : Kim CHOWANEK SENSEI et Joël NUNES.
Compagnie Je, Tu, Elle
Dire non, c’est pas facile. Dire non, c’est pas facile surtout quand on veut faire plaisir. Alors quand on arrive à dire non, quand on a eu le courage de dire non, alors là, là vraiment ce serait bien d’être entendu·e. Non ? Sensibiliser les enfants au consentement, c’est leur expliquer que consentir, c’est être d’accord, tout simplement, en respectant ses limites mais aussi celles de l’autre. C’est expliquer qu’on peut dire « non » et qu’on doit entendre quand c’est « non ». C’est aussi comprendre qu’au-delà du fait qu’il y ait une personne qui propose et l’autre qui consent, c’est une volonté réciproque entre deux personnes de faire quelque chose, qu’il s’agisse de manger un cookie ou de se faire un bisou.
Durée du spectacle : 45 minutes + échange.
Interprétation : Camille GIRARD, Lucie BORES, Mallaury MILIANI et Pierre PARISOT